mercredi 1 mai 2013

Le pessimisme est d'humeur; l'optimisme est de volonté. Tout homme qui se laisse aller est triste...

Autre citation, dans la droite lignée de la précédente, de Alain cette fois. Je connaissais la première partie, je découvre la seconde...

L'homme naturel, se laissant aller, serait donc triste... Pas forcément d'accord, je dirai que ça dépend des circonstances : un hasard heureux peut lui apporter bonheur. Autant attendre de gagner au loto, sans jamais y jouer :)

Pas non plus forcément sûr que l'optimisme soit de volonté, j'ai l'impression que chez certains il est naturel, peut être porté par quelque chose au-delà de l'individu, une croyance, ou peut être simplement porté par les gênes, ou peut être que certains tombent dedans lorsqu'ils sont petits, l'expérience leur ayant appris un optimisme indéfectible... Tant mieux pour ceux-là, je n'en suis pas, tant pis.

Mais d'une manière générale, bien entendu que l'optimisme est de volonté ! La réaction naturelle face à un aléa est de se laisser abattre, c'est la suite logique de tout ennui. Se relever les manches, se relever tout court est une question de volonté, de courage.

Et pourtant le pessimisme est le début d'un cercle vicieux : heureusement, pas sans fin... sinon il ne resterait plus grand monde pour en parler, moi le premier. Le pessimisme conduit à se recroqueviller sur soi-même, à se protéger, à faire le dos rond, à attendre que ça passe. Et on se remet à attendre sinon de gagner au loto, au moins des circonstances moins défavorables, voire favorables pour commencer à s'ouvrir à nouveau au monde.

Oui, il faut un embryon de force pour être optimiste, mais on a tout à y gagner...

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